Matinée-conférences sur la francophonie 2017

Dans le cadre du Mois de la francophonie 2017 se tiendra une matinée agrémentée de conférences sur la francophonie, canadienne et internationale, pour vous faire découvrir certains de ses aspects. La garantie d’une belle expérience!

La Matinée-conférences sur la francophonie 2017 se tiendra le jeudi 30 mars 2017de 8 h 30 à 14 h 15, à la salle 509 du pavillon Hamelin de l’Université d’Ottawa.

Programmation de la Matinée‑conférences sur la francophonie 2017

  • 8 h 30 — Déjeuner et accueil
  • 8 h 40 — Présentation de la Matinée-conférences sur la francophonie 2017
  • 8 h 50 — Allocution de bienvenue prononcée par Raymond Leblanc, professeur titulaire à la Faculté d’éducation

Volet 1 : De ceux qui ont apporté une contribution à la francophonie

  • 9 h 20 — La communication de Brigitte Murray, titulaire d’une maîtrise en éducation, portera sur l’origine  des mots francophonie et francophone ainsi que sur la vie personnelle et la vie professionnelle de l’inventeur de ces mots, Onésime Reclus.
  • 9 h 50 — La communication de Diego Elizondo, étudiant à la maîtrise en histoire, portera sur Lester B. Pearson et le Canada français.

Volet 2 : De l’analyse de documents

  • 10 h 20 — La communication de Joannie St-Pierre, étudiante au doctorat à la Faculté d’éducation, portera sur les relations de pouvoir présentes dans le contenu latent des manuels scolaires d’études sociales au niveau élémentaire en Ontario français.
  • 10 h 50 — Pause
  • 11 h — La communication d’Hélène Labelle, étudiante au doctorat en lettres françaises, portera sur la place qu’occupent les différentes variétés de français au Canada dans les dictionnaires contemporains de langue française.
  • 11 h 30 — La communication de Véronique Arseneau, étudiante à la maîtrise en lettres françaises, portera sur la poésie des femmes dans la littérature franco-canadienne contemporaine.
  • 12 h — Dîner

Volet 3 : De l’analyse de discours

  • 13 h — La communication de Sara-Ève Valiquette-Tessierétudiante à la maîtrise en sociologie, portera sur les identités professionnelles d’étudiants universitaires de première génération se disant francophones. Ces étudiants universitaires auront obtenu un diplôme de premier cycle de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa après l’an 2005.
  • 13 h 30 — La communication de Stéphanie Breau-Godwin et de Jacinthe Savard, conférencières invitées, portera sur l’expérience de stagiaires bilingues qui étudient dans des universités anglophones, lors d’un stage en français visant à les préparer à offrir des services de santé en français aux francophones en contexte linguistique minoritaire.
  • 14 h — Mot de la fin et prix de présence
  • 14 h 15 — Fin de l’activité

La Matinée-conférences sur la francophonie 2017 est ouverte à tous. Muffins, croissants, café, jus, etc. seront servis en matinée. Un dîner sera également offert. L’évènement est gratuit.

Les personnes intéressées à y assister sont invitées à s’y inscrire à l’adresse suivante :   https://goo.gl/forms/FNXGzzVp1Ko6yiVz2

Voici la biographie des conférencières et des conférenciers ainsi que le résumé de leur communication :

8 h 50 — Raymond Leblanc, professeur titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, prononcera l’allocution de bienvenue. Monsieur Leblanc a obtenu un doctorat en psychologie du développement de l’Université de Poitiers, en France, en 1977. Il est professeur d’éducation spéciale à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa depuis 1981. Il co-dirige une collection universitaire européenne en éducation spéciale et en neuropsychologie chez DeBoeck Université (26 livres publiés).  Il a assumé la fonction de vice-doyen à la recherche et du développement professionnel de 2012 à 2015 et de doyen par intérim de 2015 à 2016. Ses activités scientifiques portent sur les méthodologies qualitatives, plus particulièrement sur les histoires de vie, la phénoménologie, les approches narratives, la qualité de vie, la marginalité et la psychologie culturelle. L’allocution de Raymond Leblanc portera principalement sur un des thèmes centraux de ses recherches, soit celui de la qualité de vie.

9 h 20 — Brigitte Murray est titulaire d’une maîtrise en éducation (M. A.) de l’Université d’Ottawa. Elle a travaillé sous la direction de Marie-Josée Vignola. Sa thèse s’intitule Le rapport à l’écrit en français et en anglais d’étudiants francophones universitaires issus d’un milieu francophone minoritaire. Ses champs d’intérêt sont la littératie, la didactique des langues, le français écrit en langue première et en langue seconde, le processus d’écriture et le rapport à l’écrit. Elle s’intéresse également à l’histoire de l’éducation, à l’histoire de l’Université d’Ottawa ainsi qu’à la francophonie. Tout en préparant son projet doctoral, qui alliera, entre autres, l’éducation et la francophonie, elle suit une formation en études des francophonies à l’Université d’Ottawa.

Onésime Reclus… ou celui par qui la francophonie nous est apparue

La francophonie est actuellement bel et bien présente et vivante sur les cinq continents. En effet, aux quatre coins du monde, bien des gens parlent la langue française comme langue première, seconde ou étrangère. Selon l’Organisation internationale de la francophonie, c’est 274 millions de locuteurs francophones qui sont répartis dans le monde entier. Dans le cadre de cette communication, nous ferons un retour dans le passé. Nous reviendrons plus précisément à l’origine des mots francophonie et francophone. Nous ferons plus ample connaissance avec la francophonie en tant que telle, celle d’hier et celle d’aujourd’hui, et avec celui à qui l’on doit ces deux mots et ces deux concepts, c’est-à-dire avec Onésime Reclus. Qui était-il? Dans quel contexte et à quelle année a‑t‑il inventé les mots francophonie et francophone? Comment les définissait-il? Quelles caractéristiques leur attribuait-il? La francophonie actuelle est-elle à l’image de ce qu’il avait espéré pour elle. Nous répondrons à ces questions et poursuivrons la réflexion sur les enjeux actuels de cet immense espace francophone grâce aux communications qui seront présentées au cours de cette Matinée-conférences sur la francophonie 2017. Ces communications mettront en évidence cette francophonie, présente autant dans tous les domaines de notre vie que dans la société – la recherche universitaire étant le catalyseur de cette présence et de cette vitalité francophones partout dans le monde.

9 h 50 — Diego Elizondo est étudiant à la maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa. Il a obtenu un baccalauréat bidisciplinaire en histoire et science politique à cette même institution en 2015. Membre fondateur de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) en 2011, il fait des recherches, publie des articles, prononce des conférences et anime des visites guidées sur l’histoire franco-ontarienne depuis l’âge de 16 ans. Natif de Cumberland (Ontario), il est chroniqueur au Groupe Média TFO depuis octobre 2016.

Le Canada de Lester B. Pearson (1963-1968)

Lorsque Lester B. Pearson accède au poste de premier ministre du Canada en 1963, le pays est aux prises avec des revendications de plus en plus tenaces provenant du Québec. Nous sommes alors en plein cœur de la Révolution tranquille. Comme il en sera fait mention dans le rapport Laurendeau-Dunton, le Canada traversait à ce moment-là, consciemment ou non, la plus grande crise de son histoire. Comment le lauréat du Prix Nobel de la paix de 1957, qui avouait honteusement ne pas savoir comment conjuguer les verbes être et avoir en français, a-t-il réussi à concilier les deux peuples fondateurs? Quels sont les legs de ses gouvernements, particulièrement en ce qui a trait à la francophonie? Quelle était sa pensée du fédéralisme canadien? Bien que ses exploits diplomatiques aient été reconnus, la contribution de Pearson en matière de politique intérieure a souvent été oubliée par l’historiographie. Dans le cadre de cette communication, dont la présentation coïncide avec le 150e anniversaire de la Confédération canadienne de 1867,  nous passerons en revue les évènements importants de l’époque des deux gouvernements Pearson (1963-1968), afin de saisir toute la portée de l’évolution de l’identité canadienne depuis les 50 dernières années. Nous porterons également une attention biographique particulière à l’historien de formation, au diplomate prolifique et au francophile avoué qu’était Lester B. Pearson (1897-1972). 

10 h 20 — Joannie St-Pierre est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa. D’abord diplômée de l’UQAM et de l’Université de Liège en enseignement, elle a ensuite travaillé en Colombie-Britannique, en Alberta, aux Territoires du Nord-Ouest, en Allemagne puis au Honduras avant de revenir enseigner à la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais, au Québec. Elle rédige actuellement une thèse de doctorat en éducation à l’Université d’Ottawa, sous la direction de Raymond Leblanc. Elle est aussi assistante de recherche à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa.

 

 

Qui est inclus dans le « nous » du discours portant sur la francophonie? Étude des relations de pouvoir dans le contenu latent des manuels scolaires d’études sociales à l’intention des élèves de l’élémentaire.

Les manuels scolaires sont des artéfacts culturels illustrant des valeurs, des idéologies et des croyances : les choix, les terminologies, les mises en évidence ou les omissions contribuent à inclure ou à exclure certaines visions du monde. Puisque le message que transmet le langage utilisé dans le matériel scolaire a des incidences sur les représentations qu’ont les élèves de la citoyenneté, une analyse critique du discours a été faite afin d’approfondir le contenu latent des neuf fascicules à l’intention des élèves de cinquième année et de sixième année fréquentant des écoles élémentaires de langue française de l’Ontario. Les données ont été analysées en fonction des quatre perspectives suivantes : la structure et les caractéristiques des fascicules, la construction des personnages, les omissions ainsi que le pouvoir et les intérêts manifestés. La présente recherche révèle la présence de relations de pouvoir au sein du contenu latent de l’échantillon et remet en question la façon dont sont représentés les groupes ethniques dans le discours scolaire portant sur la francophonie. Depuis le 31 août 2015, aucun manuel n’est recommandé en Ontario pour couvrir cette matière pour ces niveaux scolaires. Ainsi, les suggestions qui découleront de cette étude devraient affiner l’évaluation des éventuelles publications afin que les représentations de la francophonie et des groupes ethniques au sein du matériel scolaire soient plus représentatives des faits réels passés et de la situation actuelle qu’elles ne le sont présentement.

10 h 50 – Pause

11 h 00 — Hélène Labelle est étudiante au doctorat au Département de français de l’Université d’Ottawa. Elle travaille sous la direction de Bertrand Labasse. Elle est récipiendaire d’une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), plus particulièrement de la bourse Joseph-Armand-Bombardier. En 2015, elle a soutenu une thèse de maîtrise en lexicographie sous la direction de France Martineau. Hélène Labelle est assistante de recherches en lexicographie historique au laboratoire Polyphonies du français à l’Université d’Ottawa. Ses champs de recherche couvrent également la rédactologie, la sociolinguistique francophone nord-américaine et les représentations linguistiques du discours social francophone.

Ce que l’analyse de dictionnaires de langue révèle de la légitimité des variétés de français au Canada, ou vers l’émergence d’un français de référence acadien

Les dictionnaires de langue portent en eux les débats idéologiques de la légitimité des variétés de français en usage au Canada. Souvent perçus comme les gardiens du bon usage, ces dictionnaires permettent de constater les normes linguistiques encouragées ainsi que celles dévalorisées, et ce, entre autres par l’analyse de leurs métadiscours, de leurs choix de contenu et du marquage parfois restrictif qui les accompagne (par ex. « familier », « régionalisme » …). Notre communication portera d’abord sur la place de particularismes nord-américains au sein de sept dictionnaires de langue française. Nous montrerons la manière dont les variétés laurentienne (souvent nommée québécoise) et acadienne sont dépeintes dans la lexicographie contemporaine. Par la suite, en révélant les caractéristiques d’acceptabilité et de traitement de ces particularismes, cette communication permettra de présenter des lignes directrices des français de référence laurentien et acadien, qui détiennent tous deux des lexiques propres, des stratifications de registres et de fortes ressemblances avec le français dit « standard ». Enfin, nous aborderons la distribution symboliquement hiérarchisée des variétés de français au Canada.

11 h 30 — Véronique Arseneau est étudiante à la maîtrise en lettres françaises à l’Université d’Ottawa. Elle travaille sous la direction de Lucie Hotte. Détentrice d’une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), elle rédige une thèse intitulée Le déplacement au féminin : la poésie franco-canadienne en quête d’un soi et d’un ailleurs. Ses recherches portent sur l’écriture des femmes, la réception critique et la littérature franco-canadienne. Avec Ariane Brun del Re, elle codirige l’onglet « Critique artistique » du webzine acadien Astheure. On peut également la lire dans la revue Liaison.

La poète en transit : étude du déplacement par l’analyse de trois recueils de poésie franco-canadiens

Dans la francophonie canadienne hors Québec, les écrivaines sont doublement minorisées par leur statut de femme et par leur appartenance à une communauté linguistique minoritaire. Ce statut, qui enferme les femmes dans un espace doublement exigu (Paré, 1992), fait en sorte qu’elles tentent de s’affranchir par leur écriture et de traverser les frontières par le déplacement. Dans le cadre de sa thèse de maîtrise, Véronique Arseneau étudie la notion de déplacement dans des textes poétiques de trois écrivaines issues de la littérature franco-canadienne. Cette communication explorera la façon dont, dans un contexte doublement minoritaire, l’espace, mais surtout le déplacement, occupe une place importante dans la construction du soi poétique féminin. Cette communication portera particulièrement sur la notion de « transit ». Ce thème sera abordé par l’analyse de trois recueils de poésie provenant de l’Ontario, de l’Ouest canadien et de l’Acadie, soit La voyageuse d’Andrée Lacelle, Poste restante : cartes poétiques du Sénégal de Lise Gaboury-Diallo et Rues étrangères de Sarah Marylou Brideau.

12 h — Dîner

13 h — Sara-Ève Valiquette-Tessier est titulaire d’un baccalauréat en développement international et mondialisation (summa cum laude) de l’Université d’Ottawa. Elle est actuellement étudiante en sociologie (M.A.) à l’Université d’Ottawa. Elle travaille sous la direction de E.-Martin Meunier. En tant qu’apprentie chercheure, elle est passionnée par la marchandisation des universités occidentales, désormais plus formatrices des travailleurs de demain. Pour lors, nous posons un regard sur cette mutation en nous intéressant à différents types d’identités professionnelles, telles qu’elles ont été narrées par des étudiants universitaires.

 

« Tu vas voir : un jour, je vais me partir en affaires » – L’identité entrepreneuriale de finissants universitaires francophones

Alors que les universités occidentales subissent de profondes mutations depuis la période de l’après-guerre – de par notamment sa marchandisation, sa démocratisation et, par voie de conséquence, sa massification –, il y a émergence d’une croyance dictant leur devoir face à la formation professionnelle, en particulier au premier cycle. Les universités ne sont donc pas imperméables au virage néolibéral caractérisant les sociétés occidentales, ces dernières étant généralement porteuses du modèle victorieux de l’entreprise. Du même souffle, on note une complexification de la transition études-emploi, ravivant l’esprit de survie chez les individus. Or, les idées qui découlent de cette marchandisation sont-elles assimilées par les étudiants universitaires de premier cycle? Afin de répondre à ce questionnement, nous proposons de repérer les types d’identités professionnelles dans les discours de finissants universitaires de premier cycle. Nous croyons que certains étudiants sont plus enclins à se dresser une identité professionnelle de type entrepreneuriale, à commencer par ceux qui ne détiennent pas l’habitus universitaire. Dans le cadre de cette communication, nous nous intéresserons particulièrement aux types d’identités professionnelles de finissants universitaires se disant francophones. Pour ce faire, nous présenterons nos hypothèses en ce qui a trait aux différences des participants francophones au Canada.

13 h 30 — Stéphanie Breau-Godwin et Jacinthe Savard

Stéphanie Breau-Godwin

Après avoir travaillé en audiologie clinique, Stéphanie Breau-Godwin a choisi d’œuvrer dans son domaine de prédilection : la recherche. Depuis quelques années, elle est assistante et coordonnatrice de recherche pour plusieurs projets touchant, entre autres, la validation d’évaluations audiologiques en français, les difficultés d’apprentissage chez les enfants d’âge scolaire et, plus récemment, la formation des stagiaires bilingues qui seront éventuellement appelés à offrir des services de santé en français aux francophones vivant en milieux francophones minoritaires. Stéphanie Breau-Godwin est originaire du Nouveau-Brunswick. La santé des francophones en contexte linguistique minoritaire est une réalité qui lui tient particulièrement à cœur.

Jacinthe Savard

Après avoir occupé des postes combinant des responsabilités cliniques et de gestion dans le domaine de la réadaptation pour les personnes âgées au Québec, Jacinthe Savard a joint l’Université d’Ottawa pour occuper un poste de professeure dans le programme d’ergothérapie. En 2006, elle a participé à la fondation de la Clinique interprofessionnelle de réadaptation, un milieu de formation novateur pour les étudiants. Parmi ses intérêts de recherche, mentionnons la formation de professionnels de la santé, la collaboration interprofessionnelle, l’accès aux services sociaux et de santé en français pour les francophones en situation minoritaire et la validation d’outils d’évaluation en français.

 

Des stages en milieu francophone minoritaire à l’intention d’étudiants bilingues inscrits dans un programme universitaire de santé de langue anglaise : Se préparer à une pratique professionnelle auprès des membres des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM)

Communiquer dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle peut être particulièrement difficile pour une personne lorsqu’elle doit parler de sa santé ou de celle d’un proche. Beaucoup de francophones en contexte linguistique minoritaire ne reçoivent pas leurs services de santé en français, ce qui peut souvent entraîner des effets négatifs sur leur bien-être. Le présent projet de recherche, financé par Santé Canada, vise à analyser la façon dont un stage en français influence les stagiaires bilingues étudiant dans un programme de langue anglaise quant à leur propension à offrir activement des services de santé en français aux clients francophones qu’ils rencontreront dans leur pratique. À ce jour, 15 stagiaires bilingues inscrits dans un programme de langue anglaise en sciences de la réadaptation (ergothérapie, physiothérapie, audiologie ou orthophonie) ont achevé un stage en français dans leur domaine d’études à la Clinique interprofessionnelle de réadaptation de l’Université d’Ottawa. Selon les réponses formulées par les stagiaires dans les questionnaires et les entrevues de fin de stage, un stage en français, même s’il présente des défis pour les stagiaires, leur permet d’augmenter leur confiance en soi lorsque vient le temps d’offrir des services en français. Les stagiaires attribuent cette hausse de confiance au climat d’apprentissage rassurant, au soutien reçu du superviseur et au fait qu’ils reçoivent pendant leur stage des informations relatives aux ressources et aux outils qui sont offerts aux francophones. Les stagiaires prennent aussi conscience de l’importance de l’offre active de services de santé en français ainsi que de leur rôle en tant que futurs professionnels de la santé.